La bronchiolite aiguë est une infection virale des petites voies aériennes chez le nourrisson, responsable d’une morbidité importante en période hivernale. Le virus respiratoire syncytial (VRS) est l’agent le plus fréquemment impliqué, mais d’autres virus (rhinovirus, métapneumovirus, parainfluenza, coronavirus saisonniers, influenza) sont aussi rencontrés. La prise en charge clinique a évolué vers une approche essentiellement supportive ; des mesures prophylactiques nouvelles (anticorps monoclonaux à longue demi-vie, vaccination maternelle) ont été autorisées ces dernières années. [1,2,3,4,5]
Recherche documentaire sur PubMed, bases d'agences réglementaires (EMA, FDA), recommandations nationales (HAS, NICE), revues systématiques (Cochrane) et articles récents (NEJM, Pediatrics In Review) entre 2010 et 2025. Critères d'inclusion : articles et guidelines en français/anglais traitant de la bronchiolite du nourrisson, recommandations de prise en charge et études d'efficacité des mesures préventives.
Le VRS reste le principal agent causal des bronchiolites sévères chez le nourrisson; la physiopathologie inclut une infection épithéliale des bronchioles, nécrose, sécrétions intraluminales et obstruction, conduisant à hyperinflation, ventilation inégale et augmentation du travail respiratoire. [1,6]
Tableau typique : rhinorrhée initiale, toux, puis polypnée, sibilants/crépitants, signes de lutte (tirage, balancement thoraco-abdominal), intolérance alimentaire.
L’évaluation de la gravité intègre SpO₂, fréquence respiratoire, signes de lutte et capacité d’alimentation.
Facteurs de risque de sévérité : âge <3 mois, prématurité, cardiopathie congénitale, maladie pulmonaire chronique. [5,6,7]
Le diagnostic est principalement clinique.
Les examens complémentaires (radiographie thoracique, bilan biologique, tests viraux) ne sont pas recommandés de routine en cas de forme simple; ils sont réservés aux cas atypiques, graves ou lorsque le résultat modifierait la prise en charge. La mesure de la saturation (oxymétrie) fait partie de l’évaluation routinière. [2,6,8]
Les mesures de support sont centrales : lavages nasaux avec physiological saline et aspiration des sécrétions, maintien de l'hydratation et nutrition, oxygénothérapie si SpO₂ abaissée.
Les thérapeutiques médicamenteuses suivantes ne sont pas recommandées en routine : bronchodilatateurs (β2), corticothérapie systémique, antibiotiques sans preuve d’infection bactérienne associée, kinésithérapie de désencombrement.
En milieu hospitalier, l’oxygénothérapie à haut débit ou la ventilation non invasive peuvent être nécessaires pour les formes modérées à sévères. [2,3,8,9] Voir notre article : Dyspnée et oxygénothérapie aux urgences
Mesures non pharmacologiques : allaitement, hygiène des mains, éviter l’exposition au tabac et limiter les contacts durant la saison.
Prophylaxie pharmaceutique : palivizumab (groupes à haut risque) était la référence; récemment, nirsevimab (Beyfortus) a été autorisé et montre une réduction significative des hospitalisations dues au VRS, et un vaccin maternel (Abrysvo) a obtenu des autorisations pour la prévention néonatale jusqu'à 6 mois. Les agences (EMA, FDA, WHO) et certaines autorités nationales ont publié des recommandations et avis sur ces produits. [4,5,10,11]
Apnées (chez très jeunes ou prématurés), insuffisance respiratoire aiguë, déshydratation, surinfection bactérienne (rare) et risque ultérieur d’hyperréactivité bronchique/sifflements récurrents. [5,12]
Les recommandations convergent vers une prise en charge conservatrice et supportive, avec limitation des interventions pharmacologiques non prouvées. L’arrivée d’outils prophylactiques efficaces modifie le paradigme de prévention, tout en posant des questions logistiques et d’équité d’accès (supply, priorisation des groupes à risque). Les données de pharmacovigilance et d’efficacité en "vie réelle" continuent d’être publiées et doivent informer l’adaptation des politiques nationales. [3,4,10,11,13]
Cette synthèse ne remplace pas une guideline locale. Certaines recommandations nationales récentes (post-2023) évoluent rapidement; vérifier les recommandations pédiatriques locales avant application clinique.
La bronchiolite chez le nourrisson nécessite une évaluation structurée du risque et une prise en charge principalement supportive. Les nouvelles prophylaxies (anticorps monoclonaux / vaccination maternelle) offrent une protection additionnelle pour les nourrissons, mais leur implémentation dépendra des politiques de santé publique et des ressources locales. [4,5,10]
| Aspect | Recommandation | Référence |
|---|---|---|
| Diagnostic | Principalement clinique; tests complémentaires si forme sévère ou atypique | [2,6] |
| Traitement | Supportif : lavages nasaux, hydratation, oxygène si besoin. Éviter bronchodilatateurs & corticostéroïdes systématiques | [2,3,8] |
| Hospitalisation | Indication si SpO₂ < seuil local (habituellement <90-92 %), intolérance alimentaire, signes de lutte ou facteurs de risque | [2,5] |
| Prévention | Allaitement, hygiène, éviter tabac; prophylaxie ciblée: palivizumab (anciens schémas), nirsevimab (Beyfortus) et vaccination maternelle (Abrysvo) selon recommandations | [4,10,11] |
| Complications | Apnées, insuffisance respiratoire, déshydratation, surinfection bactérielle possible | [5,12] |
1. CLASSIFICATION CLINIQUE :
1.1 Neuropathie périphérique distale symétrique (la plus fréquente) :
1.2 Neuropathies focales ou asymétriques :
1.3 Neuropathies autonomes :
2. PHYSIOPATHOLOGIE :
La neuropathie diabétique est multifactorielle : toxicité métabolique (voie des polyols), stress oxydatif, ischémie nerveuse microangiopathique et inflammation chronique. Ces mécanismes entraînent une dégénérescence axonale et une dysfonction des fibres myélinisées et amyéliniques.
3. DIAGNOSTIC :
Le diagnostic est avant tout clinique, reposant sur les signes sensitifs et les réflexes. L’examen cherche les signes suivants :
Les examens complémentaires incluent l’EMG, les tests de sensibilité (monofilament, diapason) et le bilan biologique (HbA1c, vitamine B12, TSH).
4. PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE :
Les objectifs sont de stabiliser la glycémie, soulager la douleur, prévenir les complications et corriger les carences éventuelles. Traitement selon le type de neuropathie.
4.1 Neuropathie sensitive non douloureuse : contrôle glycémique, correction des carences, surveillance podologique.
4.2 Neuropathie douloureuse : traitement symptomatique par antiépileptiques, antidépresseurs tricycliques ou Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine et de la Noradrénaline (IRSNa), ou topiques selon les recommandations internationales.
Traitement de première intention (tableau 1) :
| Classe | Médicament | Posologie usuelle | Remarques/Effets indésirables |
| Antiépileptiques | Prégabaline | 150–600 mg/j en 2 prises (débuter à 75 mg × 2/j) | Somnolence, vertiges, œdèmes, prise de poids |
| Gabapentine | 900–3600 mg/j en 3 prises (débuter à 300 mg × 1, titrer progressivement) | Vertiges, fatigue, confusion | |
| Antidépresseurs tricycliques | Amitriptyline | 10–75 mg/j le soir | Bouche sèche, constipation, hypotension, troubles cognitifs |
| IRSNa | Duloxétine | 60–120 mg/j en 1 prise | Nausées, sécheresse buccale, insomnie |
| Venlafaxine | 150–225 mg/j | HTA, insomnie, nausées |
Traitement de deuxième intention (tableau 2) :
| Classe | Médicament | Posologie | Remarques |
| Opioïdes faibles | Tramadol | 50–400 mg/j | Risque de dépendance, interactions, somnolence |
| Association | Prégabaline + Duloxétine | Si douleur réfractaire, Risque additif de sédation, sous surveillance |
Traitement topique (formes localisées) :
5. TRAITEMENTS ADJUVANTS ET PRÉVENTIFS :
Ne pas prescrire systématiquement de vitamines B dans la neuropathie diabétique, sauf si déficit documenté (B12, B1, B6) ou suspicion (HbA1c élevée + metformine > 3 ans, troubles digestifs, végétarisme).
6. SUIVI ET ÉVALUATION :
CONCLUSION :
La neuropathie diabétique est une complication fréquente, parfois silencieuse mais potentiellement grave.
Son traitement repose avant tout sur :
1. Un contrôle métabolique strict, taitement efficace du diabète, encourager l'effort physique regulier.
2. Une prise en charge adaptée au type de neuropathie :
3. Une surveillance podologique et fonctionnelle rigoureuse.
Une approche multidisciplinaire (diabétologue, neurologue, kinésithérapeute, podologue) est essentielle pour prévenir les ulcères, améliorer la qualité de vie et réduire les complications.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
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Le terme syndrome inflammatoire myo- et péricardique “inflammatory myopericardial syndrome” (IMPS) est proposé pour couvrir les chevauchements entre myocardite et péricardite [ESC 2025].
PLAN DU DOCUMENT :
Lisez cet article en PDF : Péricardite, du diagnostic au traitement
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On peut distinguer les anémies hémolytiques régénératives des anémies arégénératives micro, macro ou normocytaires.
Les formes non hémolytiques ont des causes multiples : carences en fer ou en vitamines B9 et B12, insuffisances rénales chroniques, maladies inflammatoires ou endocriniennes, la malnutrition et les désordres médullaires acquis.
Aux urgences, penser toujours à éliminer une hémorragie (aigue ou chronique) ou une hémolyse aigue.
I. DIAGNOSTIC ET CLASSIFICATION :
L’anémie est définie comme la réduction du taux d’hémoglobine (Hb) dans le sang. Le seuil, exprimé en g/l ou g/dl, est variable selon le sexe et l’âge :
Ces seuils ne sont pas valables en cas d’hémodilution sanguine ou d’hémoconcentration évaluées par l’hématocrite (Hte normale + ou - 45%).
On distingue 2 mécanismes des anémies :
Les symptômes ne sont pas pathognomoniques, ils sont variables selon la sévérité et la rapidité de l’installation : pâleur cutanéomuqueuse, asthénie, dyspnée d’effort, tachycardie, hypotension orthostatique, retard de croissance chez l’enfant.
L’examen clinique peut orienter le diagnostic étiologique : ictère, hépato-splénomégalie, adénopathies, saignements digestifs ou gynécologiques, thrombopénie, syndrome inflammatoire, néoplasies, infections.
Examens complémentaires :
| NOMENCLATURE ET VALEURS NORMALES | |
| VGM (ou MCV) : Volume Globulaire Moyen | Normocytaire entre 80 et 100 fl (µ3) Microcytaire < 80 fl (µ3) Macrocytaire > 100 fl (µ3) |
| CCMH (TCMH) : Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine | Normochrome entre 32 à 36 g/dl Hypochrome < 32 g/dl |
| TGMH : Teneur Globulaire Moyenne en Hémoglobine | Valeur normale : 27 à 32 pg par cellule |
| Réticulocytes : Érythrocytes non matures | Anémie régénérative si ≥120.000/mm3 |
II. ORIENTATION ÉTIOLOGIQUE :
Selon le taux des réticulocytes on distingue :
| ANÉMIES MICROCYTAIRE (VGM < 80 fl) | |
| Ferritine abaissée |
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| Ferritine normale ou élevée |
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Les anémies ferriprives par carence en fer sont les plus fréquentes :
| ÉTIOLOGIES DE L'ANÉMIE NORMO OU MACROCYTAIRE : | |
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Arégénérative, Réticulocytes < 100.000/mm3 |
Anémie inflammatoire, éthylisme, hypothyroïdie, insuffisance rénale, hémodilution (cirrhose, grossesse). Syndrome myélodysplasique. Leucémie. Aplasie médullaire. |
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Régénérative, Réticulocytes > 120.000/mm3 |
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L’anémie chronique peut être secondaire à différentes pathologies :
III. TRAITEMENT DES ANÉMIES :
1. Anémies ferriprives :
Traitement de la cause et apport du fer.
Le fer est mieux absorbé à jeun en milieu acide (jus d’orange par exemple), par contre les IPP, les antiacides, le thé et le café diminuent son absorption.
| FER | Adulte : Comp/Gélule 150 à 200 mg/j à jeun Enfant : Sirop/Susp. Buv. : 5 à 10 mg/kg/jour |
Durée : 4 à 6 mois |
| FER + ACIDE FOLIQUE | Grossesse : 1 prise/jour | Durant la grossesse |
VENOFER® - FER VIATRIS® en perfusion avec NaCl 0,9%
Indiqué dans le traitement de l'anémie par carence martiale dans les cas suivants :
2. Anémie inflammatoire :
3. Anémie par hémorragie :
Rechercher la cause (en particulier digestive, gynécologique, surdosage en anticoagulants). Arrêter le saignement, transfusion.
4. Anémie par carence en vitamine B12 :
Rechercher la cause (gastrite atrophique ou anémie de Biermer), supplément en Vit B12 injectable.
| CYANOCOBALAMINE (VITAMINE B12 ) Amp. 1 mg injectable IM |
1 mg/jour ou 3 fois/semaine jusqu’à 10 mg puis 1 mg/mois à vie. |
| - Contre Indication : allergie. - Déconseillé : grossesse, allaitement | |
UN AVIS SPÉCIALISÉ EN HÉMATOLOGIE EST RECOMMANDÉ SI :
o Anémies hémolytiques,
o Hémoglobinopathies,
o Étiologie non évidente
o Ou lors d’une mauvaise évolution malgré le traitement adapté.
LES INDICATIONS DE TRANSFUSION :
o État de choc hémorragique +++
o Hémoglobine ≤ 70 g/l,
o Hémoglobine ≤ 80 g/l chez le malade à risque (exemples : insuffisance cardiaque, coronarien, insuffisance respiratoire).
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L’état de choc est défini comme une défaillance circulatoire aiguë systémique engageant le pronostic vital. Il regroupe l’ensemble des syndromes associant une réduction brutale du volume sanguin effectif avec altération du transport et de la délivrance des substrats énergétiques et aboutissant à une hypoxie tissulaire [1][2].
Schématiquement, on distingue quatre grandes catégories d’états de choc de mécanisme différent :
La prise en charge est différente selon l’étiologie.
| CLASSIFICATION DES ÉTATS DE CHOC | |||
| Hypovolémique | Cardiogénique | Obstructif | Distributif |
| Baisse du DC* Diminution du VES** par baisse du volume intravasculaire absolu. |
Baisse du DC* Diminution du VES** et/ou de la fréquence cardiaque par défaillance cardiaque intrinsèque, |
Baisse du DC* Diminution du VES** par obstacle au remplissage ou à l’éjection cardiaque. |
Altération de la distribution tissulaire du DC* |
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| * DC : débit cardiaque – ** VES : volume d’éjection systolique |
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I. LES ÉTAPES DE LA PRISE EN CHARGE :
II. DIAGNOSTIC DES ÉTATS DE CHOC :
Le diagnostic clinique repose surtout sur les signes d’hypoperfusion tissulaire et sur l’hypotension artérielle, mais, attention, l’hypotension peut être compensée au début. D’autres éléments sémiologiques, le contexte et les examens complémentaires sont utiles pour rechercher l’étiologique.
| Pression Artérielle Moyenne (PAM) = (PAS + 2 PAD) / 3 |
| PAS = Pression Artérielle Systolique (mmHg) PAD = Pression Artérielle Diastolique (mmHg) |
• Signes cliniques :
• Examens complémentaires :
III. PRINCIPES DE PRISE EN CHARGE :
Le traitement en soins intensifs repose sur le remplissage vasculaire et les catécholamines en plus du traitement étiologique.
1. CHOC HÉMORRAGIQUE :
L’urgence est d’arrêter le saignement et lutter contre les conséquences létales du choc hémorragique (hypothermie, acidose, troubles de coagulation et hypocalcémie) [3][4].
- Injection précoce de l’acide tranexamique pour inhiber la fibrinolyse des caillots.
ACIDE TRANEXAMIQUE Amp 0,5 g/5 ml 1 g en IVL (10 mg/Kg), 2 à 3 fois/jour
- Tant que le saignement n’est pas contrôlé, le remplissage excessif aggrave le saignement par une dilution des facteurs de la coagulation. Il faut limiter le remplissage au strict maintien des objectifs de pression artérielle (PAS : 80-90 mmHg) en l’absence de traumatisme crânien grave.
- Il est recommandé d'utiliser en première intention les solutés cristalloïdes (NaCl 0,9%) et éviter les solutés hypotoniques (Ringer Lactate).
- Après remplissage, administrer un vasopresseur en cas de persistance d'une hypotension artérielle (PAS < 80 mmHg) [3].
- Transfusion de produits sanguins labiles (CGR, plasma, plaquettes) et de concentrés de fibrinogène. Transfusion massive pour corriger au plus vite les troubles de la coagulation.
2. DÉSHYDRATATION AIGUE :
Elle est la conséquence d’un déficit non compensé en eau et électrolytes. Selon le mécanisme physiopathologique, la natrémie peut être normale, élevée ou basse. La déshydratation survient le plus souvent chez le nourrisson et le sujet âgé. Elle peut être la conséquence de pertes digestives (diarrhée, vomissements, fistules), brûlures cutanées étendues, fièvre, canicule, diabète insipide, diurétiques, …
- Selon l’importance des pertes hydro-sodées, la déshydratation est classée légère (perte pondérale <5%), modérée (perte pondérale entre 5 et 10%) ou sévère (perte pondérale >10%).
Le traitement est urgent par l’apport d’eau et électrolytes en même temps que le traitement étiologique.
3. BRÛLURES GRAVES :
Elles sont estimées par la profondeur (1er, 2ème ou 3ème degré), le pourcentage de surface atteinte (règles de Lund et Browder ou des 9 de Wallace) et par le siège.
Formule PARKLAND pour 24 h : Volume (ml) = 4 x surface brûlée (%) x poids (kg). ½ volume pendant 8 premières heures, ¼ pendant 8 h suivantes, ¼ pendant 8 dernières heures.
4. CHOC SEPTIQUE :
Il est défini par l’association de 3 critères [6] :
Les cristalloïdes et les colloïdes ont une efficacité équivalente en association avec l’antibiothérapie et les amines vasoconstrictrices (NORADRÉNALINE de préférence). L’objectif à atteindre est une PAM > 65 mmHg et la disparition des signes cliniques d’hypoperfusion. (cf. infections courantes).
5. CHOC ANAPHYLACTIQUE (ANAPHYLAXIE) :
L’ADRÉNALINE en IM ou IV par titration est le traitement recommandé, puis cristalloïdes, qui sont non histamino-libérateurs, lorsque l’hypotension est persistante [7] (cf. Anaphylaxie).
6. LE CHOC CARDIOGÉNIQUE :
Le choc cardiogénique est caractérisé par une défaillance de la pompe cardiaque qui entraîne la chute du débit cardiaque. Le diagnostic repose sur 3 critères [8] :
Il est en rapport avec un infarctus du myocarde le plus souvent et l’angioplastie coronarienne en urgence devient impérative.
Le traitement repose sur les catécholamines (DOBUTAMINE ou NORÉPINEPHRINE).
BIBLIOGRAPHIE :
1. A. DURAND et al. : États de choc : grands cadres étiologiques, prise en charge initiale. La Revue de Médecine Interne, Volume 40, Issue 12, December 2019, Pages 799-807
2. MAJD RAMLAWI, ROBERT LARRIBAU : État de choc, approche diagnostique aux urgences. Revue Médicale Suisse, 2009; 5: 1600-5
3. JACQUES DURANTEAU et al. : Recommandations sur la réanimation du choc hémorragique. Anesthésie et Réanimation, Volume 1, Issue 1, February 2015, Pages 62-74
4. KALKWARF L. et al.: Resuscitation for hypovolemic shock. Surg Clin North Am. 2017 Dec; 97(6):1307-1321
5. SFAR : Prise en charge du brûlé grave à la phase aiguë chez l’adulte et l’enfant, recommandations 2019 (sfar.org)
6. MERVYN SINGE et al.: The third international consensus definitions for sepsis and septic shock (Sepsis-3). JAMA 2016; 315(8):801-810
7. GLOAGUEN et al. : Prise en charge de l’anaphylaxie en médecine d’urgence. Recommandations SFMU. Ann. Fr. Med. Urgence (2016) 6:342-364.
8. LEVY et al. : Prise en charge du choc cardiogénique chez l’adulte, recommandations formalisées d’experts. Réanimation (2014) 23:548-557
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