Toxicologie

Conduites à tenir en toxicologie
Intoxications - Antidotes

Prise en charge des intoxications médicamenteuses et par drogues récréatives

2020 - RFE communes SRLF - SFMU
Société de Réanimation de Langue Française
Société Française de Médecine d’Urgence
Révision du consensus 2005 sur les intoxications aigues.

Principaux points forts des recommandations : 

La colchicine est un alcaloïde qui agit en se fixant de manière réversible mais prolongée (demi-vie 20 h) à la tubuline, empêchant sa polymérisation en microtubules. Cette action est responsable d’une action cytostatique avec inhibition de nombreuses fonctions cellulaires en particulier en agissant sur l’inflammation.

Indications : 

Les moyens d'épuration sont des moyens pour éliminer un produit toxique de l'organisme ou neutraliser son effet. Les moyens d'épuration digestives sont le lavage gastrique et le charbon végétal activé.

Il existe un risque méconnu des incendies à part les brûlures : ce sont les intoxications par la fumée. En effet, on estime que 80% des décès sont en relation avec l’inhalation de fumées toxiques.

 Les antidotes en toxicologie d'urgence

 Cet outil de travail ne constitue pas une référence absolue. Il s'agit d'un guide de consultation rapide sur les principaux antidotes recommandés par le Centre antipoison du Québec (CAPQ). Il est destiné aux médecins, aux pharmaciens ainsi qu'au personnel infirmier travaillant dans un établissement de santé du Québec.

Le Paracétamol ou Acétaminophène, de nom chimique N-acétyl-p-aminophénol est découvert à la fin du 19è siècle et n’est commercialisé que depuis 1955. Il agit sur la douleur et la fièvre avec un mécanisme inconnu jusqu’à ce jour. Le délai de son action est court, il se distribue dans tous les tissus, métabolisé par le foie et éliminé par les reins.

Cet article est une mise au point sur la prise en charge aux urgences des intoxications médicamenteuses, poser le diagnostic, reconnaitre la cause à partir des signes cliniques évocateurs d’intoxication (appelés toxidromes), moyens thérapeutiques selon différentes classes médicamenteuses.

Les intoxications par les champignons (mushroom poisoning) surviennent fréquemment en été et en automne, parfois graves surtout chez les enfants. L’espèce des amanites (phalloïde dans 80% des cas) est la plus dangereuses et provoque chaque année des intoxications mortelles.

Ces intoxications sont la conséquence, dans la majorité des cas, d’une confusion avec d’autres champignons comestibles mais, dans certains cas également, de la cueillette par des personnes qui ignorent les risques d’intoxication et en l’absence totale d’identification des champignons.

Les envenimations ophidiennes constituent un problème de santé publique dans des nombreux pays d’Afrique, d’Asie et de l’Amérique. C’est une urgence médicale nécessitant une prise en charge hospitalière même en absence de signes cliniques.