Elle est fréquente entre 3 ans et 40 ans et surtout entre 5 – 15 ans. Le plus souvent virale mais parfois bactérienne, le "streptocoque bêta-hémolytique du type A" peut provoquer des complications graves.
Selon l'aspect clinique, on classe les angines en différents types :
• Il est recommandé que toute prescription d'antalgique soit précédée et suivie d’une évaluation systématique de la douleur au moyen d'une échelle visuelle analogique (EVA) cotée de 0 à 100 mm (ou de 0 à 10 cm). La douleur nécessite un traitement si EVA > 4/10, elle est sévère si EVA > 6/10.
• Une réévaluation clinique régulière est nécessaire après le traitement.
• En traumatologie : des gestes non pharmacologiques peuvent être efficaces comme l’immobilisation des membres en cas de fracture « un plâtre est plus efficace que la morphine » ou la cryothérapie (glace) pour les entorses.
Cet article résume les différents médicaments utilisés comme antalgiques et la conduite à tenir devant les situations cliniques rencontrées en médecine d'urgence.
Chapitre 17 - antalgiques :
I. PALIER 1 : DOULEURS LÉGÈRES À MOYENNES
1. Paracétamol (acétaminophène)
2. Salicylés
3. Néfopam
4. Anti-inflammatoires non stéroïdiens
II. PALIER 2 : DOULEURS MOYENNES À INTENSES
1. Chlorhydrate de tramadol
2. Les associations avec opioïdes et caféine : Codéine, Caféine, Opium
III. PALIER 3 : DOULEURS TRÈS INTENSES :
1. Chlorhydrate de morphine
2. FENTANYL® - MOSCONTIN® - SKENAN LP®
IV. AUTRES MÉTHODES D’ANALGÉSIE :
1. Protoxyde d'azote (MEOPA)
2. Anesthésiques locaux topiques : Lidocaïne
3. Méthoxyflurane : PENTHROX®
4. Solutions sucrées orales pour les nourrissons
Chapitre 18 - Traitement de la douleur :
I. Traitement de la colique néphrétique
II. Traitement des céphalées - Hémorragie Sous-Arachnoïdienne - Migraine
III. Traitement de la crise drépanocytaire
IV. Traitement de la crise de goutte
V. Traitement des douleurs bucco-dentaires
VI. Traitement des douleurs neuropathiques
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PLAN DE L'ARTICLE :
Remarque : liste detaillée des antibiotiques abordée au chapitre 25
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I. DOULEUR ABDOMINALE AIGUE
II. ULCÈRES GASTRO-DUODÉNAUX (UGD)
III. ENCÉPHALOPATHIE HÉPATIQUE
IV. HÉMORROÏDES ET FISSURES ANALES
V. ANTI VOMITIFS
VI. ANTI SPASMODIQUES
VII. LAXATIFS
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La brûlure est une pathologie circonstancielle le plus souvent accidentelle mais de plus en plus causée par des actes volontaires (auto-immolation). Les cas bénins peuvent être traités en ambulatoire, alors que les brulures graves exposent à un risque vital à court terme et un risque fonctionnel et esthétique à long terme et nécessitent une prise en charge spécialisée.
La brûlure est une lésion de la peau provoquée par une exposition :
• à la chaleur (feu, soleil, vapeur) ou frottement (chaussures, vêtements…),
• au froid : engelures des extrémités (atteinte de la peau sans déshydratation),
• aux radiations (soleil, radiothérapie),
• à des substances chimiques (acide fluorhydrique ou phosphorique),
• à l'électrocution (courant électrique) : atteintes profondes et graves.
Les conséquences précoces : douleur et déshydratation.
Les conséquences tardives : Infection, séquelles fonctionnelles et esthétiques.
I. ÉVALUATION DE LA GRAVITÉ :
1. Évaluation selon la profondeur
2. Évaluation de la surface cutanée brulée (SCB)
La table de Lund et Browder est plus précise et tient compte de l’âge.
3. Critères de gravité
Critères d'hospitalisation des brulés
II. PRISE EN CHARGE DU BRULÉ :
1. Sur les lieux
2. Traitement d’urgence des brulées graves
3. Traitement local
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