• Il est recommandé que toute prescription d'antalgique soit précédée et suivie d’une évaluation systématique de la douleur au moyen d'une échelle visuelle analogique (EVA) cotée de 0 à 100 mm (ou de 0 à 10 cm). La douleur nécessite un traitement si EVA > 4/10, elle est sévère si EVA > 6/10.
• Une réévaluation clinique régulière est nécessaire après le traitement.
• En traumatologie : des gestes non pharmacologiques peuvent être efficaces comme l’immobilisation des membres en cas de fracture « un plâtre est plus efficace que la morphine » ou la cryothérapie (glace) pour les entorses.
Cet article résume les différents médicaments utilisés comme antalgiques et la conduite à tenir devant les situations cliniques rencontrées en médecine d'urgence.
Chapitre 17 - antalgiques :
I. PALIER 1 : DOULEURS LÉGÈRES À MOYENNES
1. Paracétamol (acétaminophène)
2. Salicylés
3. Néfopam
4. Anti-inflammatoires non stéroïdiens
II. PALIER 2 : DOULEURS MOYENNES À INTENSES
1. Chlorhydrate de tramadol
2. Les associations avec opioïdes et caféine : Codéine, Caféine, Opium
III. PALIER 3 : DOULEURS TRÈS INTENSES :
1. Chlorhydrate de morphine
2. FENTANYL® - MOSCONTIN® - SKENAN LP®
IV. AUTRES MÉTHODES D’ANALGÉSIE :
1. Protoxyde d'azote (MEOPA)
2. Anesthésiques locaux topiques : Lidocaïne
3. Méthoxyflurane : PENTHROX®
4. Solutions sucrées orales pour les nourrissons
Chapitre 18 - Traitement de la douleur :
I. Traitement de la colique néphrétique
II. Traitement des céphalées - Hémorragie Sous-Arachnoïdienne - Migraine
III. Traitement de la crise drépanocytaire
IV. Traitement de la crise de goutte
V. Traitement des douleurs bucco-dentaires
VI. Traitement des douleurs neuropathiques
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